vendredi 13 décembre
Mise à jour
mercredi 24 juillet
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L’activité du groupe de l’ISMO porte sur l’étude des effets combinés de nanoparticules (NPs) et de l’irradiation par des faisceaux médicaux d’ions rapides (hadronthérapie : utilisation d’ions carbone ; protonthérapie : utilisation de protons).
L’hadronthérapie repose sur l’utilisation de faisceaux d’ions rapides pour irradier et détruire les tumeurs. Les ions, contrairement aux photons (utilisés en radiothérapie X conventionelle), permettent de déposer la majorité de l’énergie en fin de trace (pic de Bragg –Figure 1). Ceci permet d’éviter l’endommagement des tissus situés après la tumeur. Par ailleurs, les ions carbone sont trois fois plus efficaces que les photons. Cette méthode alternative est donc utilisée pour traiter des tumeurs parfois radiorésistantes situées dans des tissus sensibles comme le cerveau, le cou et l’œil, ainsi que les tumeurs chez l’enfant. Une limitation majeure de l’hadronthérapie reste le dépôt de dose qui est généré dans les tissus sains situés avant la tumeur.
L’association de nanoparticules pour améliorer les performances de l’hadronthérapie est une nouvelle stratégie développée par le groupe. En particulier l’ajout dans la tumeur de nanoparticules de Z élevé (platine, or ou gadolinium) permet d’augmenter l’efficacité locale du rayonnement ionique (Figure 1). Par ailleurs, l’utilisation de nanoparticules actives en IRM permet d’envisager une amélioration à la fois du traitement et du diagnostic de la tumeur (théranostic).
Le groupe combine des méthodes expérimentales visant à quantifier et classifier les produits et protocoles, ainsi qu’à comprendre les mécanismes tant moléculaires que cellulaires qui sont mis en jeu dans le but d’en prédire et contrôler les effets.
Ses travaux portent sur :